Slim Laghmani: ''La CPI assimile le Bourreau à la victime''
Lors de son intervention téléphonique, dans "Midi Show" de ce mardi 21 mai 2024, l'expert et professeur de droit international Slim Laghmani a indiqué que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, n'avait pas le pouvoir d'émettre un mandat d'arrêt contre l'entité sioniste et le Hamas.
En outre, Laghmani a souligné que Karim Khan avait récemment publié une déclaration dans laquelle il annonçait avoir soumis des demandes à la première Chambre préliminaire de la CPIW pour émettre des mandats d'arrêt "en relation avec la situation en Palestine". En conséquence, il est prévu que les chambres préliminaires se réunissent bientôt pour examiner ces demandes.
Dans le même contexte, Laghmani a mis en lumière plusieurs points négatifs contenus dans la déclaration, notamment "la mise de la victime et du bourreau sur un même pied ďégalité". Il a cependant souligné la nécessité de faire la distinction entre le "droit de la guerre", qui traite différemment de l'agresseur et de l'agressé et le "droit international humanitaire, en temps de guerre", qui prône l'égalité.
L'intervenant a, par ailleurs, relevé que la déclaration, en décrivant le conflit armé en Palestine, a évoqué deux types distincts : le premier, international, entre Israël et la Palestine et le second, non international, entre Israël et le Hamas. Selon le droit international humanitaire, la protection est plus étendue dans le premier cas, tandis que les garanties sont moindres, dans le second.
En outre, Laghmani a souligné que Karim Khan avait récemment publié une déclaration dans laquelle il annonçait avoir soumis des demandes à la première Chambre préliminaire de la CPIW pour émettre des mandats d'arrêt "en relation avec la situation en Palestine". En conséquence, il est prévu que les chambres préliminaires se réunissent bientôt pour examiner ces demandes.
Dans le même contexte, Laghmani a mis en lumière plusieurs points négatifs contenus dans la déclaration, notamment "la mise de la victime et du bourreau sur un même pied ďégalité". Il a cependant souligné la nécessité de faire la distinction entre le "droit de la guerre", qui traite différemment de l'agresseur et de l'agressé et le "droit international humanitaire, en temps de guerre", qui prône l'égalité.
L'intervenant a, par ailleurs, relevé que la déclaration, en décrivant le conflit armé en Palestine, a évoqué deux types distincts : le premier, international, entre Israël et la Palestine et le second, non international, entre Israël et le Hamas. Selon le droit international humanitaire, la protection est plus étendue dans le premier cas, tandis que les garanties sont moindres, dans le second.